ANTONIUS VERTRAGUS RAGE-D'AMAZONE
Les Amazones, filles d'Arès par la Nymphe Harmonie, sont, dans la mythologie grecque, un peuple de femmes guerrières qui se situe sur les rives de la mer Noire. Certains auteurs pensent qu'Aphrodite était leur mère, ou encore Otréré, fille d'Arès.
Elles apparaissent pour la toute première fois dans l'Iliade au VIIIe siècle av. J.-C. comme étant toujours des femmes.
La bataille des amazones
circa 1820, Huile sur toile, 480 X 316
Pinacothèque de Munich
Elles vivaient, au début, au bord du fleuve Amazone, qui porte aujourd'hui le nom de Tanaïs, fils de l'Amazone Lysippé, qui offensa Aphrodite par son mépris du mariage et son amour de la guerre.
Le triomphe des Amazones
circa 1620, Huile sur toile, 50,8 x 66 cm
Metropolitan Museum of Art, Manhattan, New York, Etats-Unis
Pour se venger, Aphrodite fit tomber Tanaïs amoureux de sa mère; mais, plutôt que de se laisser aller à une passion incestueuse, il préféra se jeter dans le fleuve et se noya. Lysippé, pour échapper aux reproches de son ombre, conduisit ses filles non loin des côtes de la mer Noire, jusqu'à une plaine proche du fleuve Thermodon, qui prend sa source dans les hautes montagnes de l'Amazonie, et là, elles formèrent trois tribus qui fondèrent chacune une cité.
PETER PAUL RUBENS [Siegen, 1577 - Anvers, 1640] et JAN BRUEGHEL THE ELDER [Bruxelles, 1568 - Anvers, 1625]
La Bataille des Amazones
circa 1598, Huile sur toile, 97 x 124 cm
Sanssouci Picture Gallery, Potsdam, Allemagne
Les Amazones ne reconnaissaient de filiation que par la mère et Lysippé avait instauré une règle qui astreignait tous les hommes à faire les tâches domestiques, tandis que les femmes combattraient et gouverneraient.
La Reine des Amazones Thalestris dans camp d'Alexandre Le Grand
Huile sur cuivre, 56,9 x 82,4 cm
En conséquence, on brisait les bras et les jambes des enfants mâles ou on les rendait aveugles afin de les rendre inaptes à la guerre ou aux expéditions
PIERRE MIGNARD [Paris, 1612 - 1695]
La rencontre d'Alexandre avec la reine des Amazones
circa 1660, Huile sur toile, 248 x 249 cm
Acquis par Maurice Burrus en 1943 et déposé au musée la même année. Donné par ses héritiers le 5 juillet 2012 à la Fondation Calvet.
Ces femmes, que les Scythes appelaient Oeorpata, ne respectaient ni la justice ni la pudeur, de plus elles se mutilaient un sein droit (d'où leur nom) pour ne pas être gênées quand elles tiraient à l'arc. En fait cette légende qui apparait au Ve siècle avant notre ère est sans doute due à une mauvaise interprétation de l'éthymologie car toutes représentations antiques les montrent sans mutilation de la poitrine.
GIOVANNI BATTISTA CROSATO [Venise, 1686 - 1758]
Méléagre offrant la hure à Atalante
Elles étaient célèbres pour leur nature guerrière, et elles furent les premières à utiliser la cavalerie. Elles étaient armées d'arcs de bronze et utilisaient des boucliers courts en forme de demi-lune; leurs casques, leurs vêtements et leurs ceintures étaient en peaux de bêtes sauvages.
La Course d'Hippomène et d'Atalante
Entre 1762 et 1765, Huile sur toile, 321 x 712 cm
Paris, Musée du Louvre, département des peintures, salle des Sept-Cheminées
NICOLAS POUSSIN [Andelys, 1594 - Rome 1665]
La Chasse de Méléagre et Atalante ou Le Départ pour la chasse
c. 1634 - 1639, Huile sur toile, 160 x 360 cm
Musée du Prado, Madrid, Espagne
Atalante et Méléagre chassant le sanglier de Calydon
1648, Huile sur toile, 243,8 x 462 cm
Musée d'Art John-et-Mable-Ringling, Floride, Etats-Unis
THEODOR BOEYERMANS [Anvers, 1620 - 1678]
Méléagre tuant le sanglier de Calydon
1677, Huile sur toile, 195 x 310 cm
Musée de la Chasse et de la Nature, Paris