Antonius Vertragus

Antonius Vertragus Levrier Ecossais

Levrier Ecossais

Antiope, Cupidon et ceteri.

Antiope, Cupidon et ceteri.

NICOLAS POUSSIN [Villers, près des Andelys, 1594 - Rome, 1665]

Narcisse et Cupidon

Vers 1627 - 1630

Huile sur toile

53 × 41.9 cm

Collection particulière

Historique : redécouvert puis vendu aux enchères en 1997.





 

ANTOINE WATTEAU [Valenciennes, 1684 - Nogent-sur-Marne, 1721]

Nymphe et Satyre

Vers 1712 - 1714, huile sur toile, 73,5 x 107 cm

Paris, Musée du Louvre

 

GUSTAVE DORÉ [Strasbourg, 1832 - Paris, 1883]

Vers 1860 - 1869, huile sur toile, Collection particulière

 

Les Océanides, créatures aquatiques à mi-chemin entre les Naïades et les Néréides. Souvent confondues avec les Néréides (nymphes marines) les Océanides, contrairement à ce que leur nom pourrait faire croire, sont des nymphes aquatiques non-marines au départ. Selon Hésiode il existerait 3000 Océanides qui auraient 3000 frères-fleuves, et la plupart se rejoignent pour retrouver leur père, le dieu Océan. Retournées à leur géniteur, elles revêtent une couronne de fleurs et sont alors considérées comme des nymphes des fonds marins. Les Océanides accompagnent parfois leur mère, Téthys. Cette dernière ne doit pas être confondue avec Thétis, qui est une Néréide, et la mère d’Achille. Benjamine des Titanides, Téthys est la fille d’Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), les dieux primaires de la mythologie grecque. C’est également la soeur et l’épouse d’Océan avec qui elle a de nombreux enfants, dont les Océanides. Téthys symbolise la fécondité marine, et apparaît souvent dans les récits pour jouer un rôle bénéfique et bienfaisant. Les Océanides sont les gardiennes des fleuves, des rivières, des lacs et des ruisseaux, y compris ceux souterrains, comme Styx. Fille aînée d’Océan et de Téthys, ou d’après d’autres traditions, d’Erèbe (les Ténèbres) et de Nyx (la Nuit) ; bien qu’il soit plus probables que ces derniers aient engendré Charon, le passeur d’âme des défunts. Styx est l’un des fleuves infernaux, et l’affluent de la haine qui sépare le monde terrestre des Enfers. L’autre grande mission divine confiée par Zeus aux Océanides est de veiller sur les jeunes garçons. Pour les aider dans cette tâche, elles peuvent compter sur le soutien de leurs frères et d’Apollon, dieu du chant, de la poésie, de la musique et de la beauté masculine.Que ce soit dans la Théogonie d’Hésiode où figure la première liste d’Océanides, dans l’Hymne homérique à Déméter, dans le texte d’Eschyle Prométhée enchaîné, ou dans les textes plus tardifs de Pseudo-Apollodore et de Virgile, les Océanides ont toujours un rôle bienveillant et se montrent fidèles envers celles et ceux qui les ont aidé. Dans les Hymnes homériques, mais aussi chez Hésiode et Eschyle, les Océanides sont des déesses à part entière, comme les Titanides et se démarquent clairement des naïades. Ces dernières sont généralement décrites comme étant les filles de Zeus, ou des dieux fleuves, frères des Océanides. Les naïades vivent dans les rivières, les fontaines et les sources. Leur vie est divinement longue mais pas éternelle. Proches des Néphélées (nymphes de la pluie et des nuages, filles d’Ether et de Téthys) avec qui elles partagent la même apparence (jeune et belle), les naïades font parfois partie des prêtresses de Dionysos. Plus tard, la différence entre les naïades et les Océanides s’estompe, notamment dans les Dionysiaques du poète grec Nonnos de Panopolis et dans les Géorgiques de Virgile. Néanmoins, la référence reste la Théogonie d’Hésiode, oeuvre la plus ancienne et la plus détaillée à propos de la mythologie grecque.

CHARLES-JOSEPH NATOIRE [Nîmes, 1700 - Castel Gandolfo, 1777]

Le Repos de Diane

1743, huile sur toile

Versailles, Châteaux de Versailles et de Trianon

 

NEF DES CROISADES. Les Croisades entreprises par les peuples chrétiens pour délivrer le tombeau du Christ, tombé aux mains des Infidèles, entraînèrent des milliers d'hommes en Terre Sainte. La première de ces expéditions, faite par voie terrestre, laissa tant de victimes en chemin que les Croisés empruntèrent par la suite la route maritime, plus courte et moins périlleuse. L'immense mouvement naval que provoquèrent ces nombreux transports servit le progrès de la navigation; de ce vaste champ d'expérience est sortie la marine moderne. Venise, qui fournit aux Chrétiens une grande partie des navires nécessaires, s'enrichit dans cette affaire et consolida sa puissance. Un marché conclu entre le roi de France Saint-Louis et le Doge pour une fourniture de vaisseaux nous révèle les caractéristiques de ces navires : longs de 36 m., pour 13 m. 30 de large et 13 m. de haut (dont 6 m. de tirant d'eau) ; c'étaient des vaisseaux très ronds, lourds, mauvais marcheurs, mais robustes. Ils embarquaient mille personnes, entassées avec les armes, le ravitaillement et même les chevaux : ces derniers, introduits dans le navire par un panneau ouvert dans la coque et que l'on refermait et calfatait pour la traversée, étaient maintenus par des sangles et rangés ainsi les uns contre les autres. À l'avant et à l'arrière du navire étaient installés les châteaux, constructions peu rationnelles, dont l'équilibre était instable et qui se rattachaient mal à la coque. Ils étaient surmontés de galeries de combat formant balcons sur lesquels, quand le temps le permettait, on aménageait des logements pour les seigneurs. Deux énormes mâts d'un mètre de diamètre supportaient deux grandes antennes et sur celles-ci étaient enverguées deux grandes voiles triangulaires. À l'avant se trouvait l'artimon, dont le nom sera plus tard celui du mât arrière; en guise de gouvernail, deux grands avirons latéraux étaient fixés à la coque. Tout allait bien à bord de ces nefs jusqu'au moment où le temps se gâtait, car la plupart des passagers, peu habitués au roulis, souffraient du mal de mer...

PAUL VÉRONÈSE [Vérone, 1528 - Venise, 1588]

Les Noces de Cana

Vers 1562 - 1563, huile sur toile, 666 x 990 cm

Paris, Musée du Louvre

NEC PLURIBUS IMPAR est une expression latine ayant servi de devise à Louis XIV, le plus souvent inscrite sur un emblème symbolisant le Roi Soleil rayonnant sur le monde.

L'interprétation la plus largement répandue de cette devise est celle qu'en donne Onésime Reclus : « Louis XIV avait pris pour devise : Nec pluribus impar, « À nul autre pareil ! » ; il se croyait le plus grand des rois, le premier des hommes et peut-être plus qu'un homme. ». Les spécialistes considèrent cependant que le sens précis de l'expression latine demeure obscur. Pierre Larousse écrit ainsi : « Louis XIV s'était choisi pour emblème un soleil dardant ses rayons sur le globe, avec ces mots : Nec pluribus impar. On ne voit pas bien clairement ce que signifie cette devise. Louvois l'explique ainsi : Seul contre tous, mais Louis XIV, dans ses Mémoires, lui donne un autre sens : Je suffirai à éclairer encore d'autres mondes. Le véritable sens est probablement celui-ci : Au-dessus de tous (comme le soleil). ». L'historien Yves-Marie Bercé propose pour sa part les traductions suivantes : « Dès 1662, [Louis XIV] s'approprie le symbolisme solaire. Ses médailles montrent un visage rayonnant de flammes au-dessus d'un globe terrestre avec la devise Nec pluribus impar, qu'on peut traduire littéralement par « Suffisant (seul) à tant de choses », ou, plus simplement « Tout lui est possible ». »

CHARON ou Caron était le nocher des Enfers dont la fonction était de faire franchir le Styx aux ombres qui devaient payer avec une obole leur passage (c'est pour cela qu'il était coutume de mettre cette pièce de monnaie dans la bouche des morts avant les funérailles). De surcroît elles devaient ramer et se faisaient gourmander par Charon qui ne faisait que barrer la barque. Il est souvent représenté comme un vieillard fort laid, tyrannique, irascible, barbu et couvert de haillons. On peut signaler que ce n'est pas un personnage très ancien dans la mythologie grecque. Il ne semble pas connu d'Homère mais il était populaire à la belle époque du théâtre athénien. S'il devait transporter uniquement les ombres des mortels qui avaient reçu des funérailles selon les rites, il dut aussi transporter quelques mortels vivants qui s'étaient hasardés en ces sombres lieux.

Alexander Dmitrievich Litovchenko [1835, Kremenchuk, 1835 - Saint Petersburg, 1890]

Charon faisant traverser le fleuve / Charon carries souls across the river Styx

1861, huile sur toile, Russian Museum, St. Petersburg

WOLFGANG AMADEUS MOZART [Salzbourg, 1756 - Vienne, 1791]

Le nozze di Figaro

Les Noces de Figaro est un opera buffa sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte inspiré de la comédie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro.

Jean-Marc NATTIER, né le 17 mars 1685 à Paris où il est mort le 7 novembre 1766, est un peintre français. Fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois, et frère du peintre Jean-Baptiste Nattier, Jean-Marc Nattier eut un talent précoce : à quinze ans il remporta le premier prix de dessin de l’Académie. Jouvenet, son parrain, sollicita pour lui une place vacante à l’Académie de France à Rome, mais le jeune lauréat préféra rester à Paris et user de la permission qu’il avait obtenue de dessiner, pour les faire graver, les tableaux de la galerie de Rubens au Luxembourg commandés par Marie de Médicis. La célébrité de ce peintre lui fut prédite par Louis XIV, qui lui dit, en voyant quelques-uns de ses dessins : « Continuez, Nattier, et vous deviendrez un grand homme ». En 1713, il fut reçu membre agréé de l’Académie. Deux ans plus tard, cédant aux instances de l’envoyé de Pierre le Grand à Paris, il consentit à se rendre à Amsterdam, d’où il devait passer en Russie à la suite du tsar. Mais, étant revenu à Paris après avoir fait le portrait de l’impératrice Catherine et un tableau représentant la bataille de Poltava, il revint sur sa détermination première, et ne put se décider à quitter son pays. Nattier avait partagé l’engouement presque général pour le système de Law. La déconfiture de la banque et la perte d’un procès de famille assez important le laissèrent sans autres ressources que celles qu’il pouvait tirer de son talent. À partir de ce moment, Nattier se mit à peindre plus particulièrement des portraits, et se fit promptement une grande réputation en ce genre. Portraitiste officiel de la famille d’Orléans puis de la cour de Louis XV en 1748, il peignit tous les personnages marquants de son temps, et parmi eux le maréchal de Saxe (musée de Dresde), l’impératrice Marie-Thérèse (musée de Bruxelles), la reine Marie Leszczy?ska ; mesdames Henriette et Adélaïde, filles du roi, qui figurèrent au salon de 1758 et sont au musée de Versailles ; le Dauphin ; la Dauphine ; mesdemoiselles de Beaujolais, de Chartres, de Clermont ; etc. Le chevalier d’Orléans, grand prieur de France, le chargea d’achever la décoration, commencée par Raoux, d’une des galeries de son hôtel, et lui donna un logement au Temple. À la mort du chevalier, le prince de Conti fit vendre au profit de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem tous les tableaux et autres objets ayant appartenu au grand-prieur. Touché de voir vendre, sous ses yeux et à l’encan, des tableaux qui lui avaient coûté des soins et des travaux infinis, Nattier y mit l’enchère, et les racheta. Agréé de l’Académie en 1713, il avait été élu membre de l’Académie le 29 octobre 1718, sur la présentation d’un tableau de Phinée et ses compagnons pétrifiés par la tête de Méduse (musée de Tours). Le 26 mars 1746, il fut nommé professeur. Mélangeant réalisme et fantaisies en insérant des personnages mythologiques dans ses œuvres, il exposa aux différents salons de 1737 à 1763 et figure aujourd’hui comme l’un des plus grands portraitistes du XVIIIe siècle. Autant le début de sa carrière avait été brillant, autant les dernières années de Nattier furent remplies de chagrin. « Bien avant que d’être hors d’état de pouvoir toucher le pinceau, il fut malheureux. La guerre, le fléau des arts, l’inconsistance du public, le goût de la nouveauté, tout se réunit pour lui faire éprouver le plus triste abandon. À cette grande affluence à laquelle il était accoutumé succéda une désertion presque totale ; enfin, il ne lui resta plus de ses grandes occupations que quelques ouvrages à finir pour la cour commencés dans des temps plus heureux. » Aux chagrins qu’il ressentit de l’abandon du public et de ses anciens protecteurs vint se joindre une douleur plus grande encore. Nattier avait envoyé en Italie son fils, qui lui donnait les plus grandes espérances, pour y achever ses études de peinture. Six mois après son arrivée à Rome, ce jeune homme se noya en se baignant dans le Tibre. Les trois filles de Nattier avaient épousé, deux d’entre elles les peintres Challe et Tocqué, la troisième Brochier, secrétaire d’ambassade. Réduit à un état voisin de la misère, ayant échoué à obtenir une pension qu’il avait sollicitée le 27 juin 1754, ressentant les premières atteintes du mal qui le retint au lit pendant les quatre dernières années de sa vie. Vieux, pauvre et malade, Nattier fut recueilli par son gendre Challe, chez lequel il mourut. Son frère Jean-Baptiste Nattier, était peintre comme lui.

L'art Nanban ou NAMBAN, désigne l'art japonais des XVIe et XVIIe siècles influencé par les contacts avec les Nanban (« barbares du sud »), les commerçants et les missionnaires en provenance d'Europe et spécifiquement du Portugal. Le terme se rapporte également aux peintures apportées au Japon par les Européens.